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Créée en 2021, l’entreprise deeptech Ontbo est née à la suite d’un constat édifiant : si nous recourons aux nouvelles technologies qui promettent toujours plus de personnalisation, celles-ci ne répondent pas vraiment à nos besoins, à qui nous sommes, et c’est pourtant là tout l’enjeu.

Rencontre avec Athénaïs Oslati, sa fondatrice.

La naissance d’une idée révolutionnaire

Il y a 8 ans, Athénaïs Oslati, commence par étudier la médecine avant de se réorienter en ingénierie. Une prépa en électronique informatique et une spécialisation en ingénierie mécanique plus tard, elle est diplômée de l’Université de technologique de Compiègne (UTC) avec dans sa poche, la conviction qu’il manque une dimension émotionnelle aux technologies.

Aujourd'hui, nous utilisons beaucoup de nouvelles technologies, or le problème qui se pose, c'est que toutes ces technologies qu’on dit « avancées » ne s'adaptent pas à nos besoins en réalité et ne savent pas qui nous sommes. Ainsi, nous devons constamment fournir un effort d’adaptation pour utiliser ces nouvelles technologies. J’ai donc voulu replacer l'humain, à travers les émotions qui guide ses décisions, au cœur de la technologie. C’est ce tissu émotionnel à la fois complexe et très dense qui m’a inspiré le nom de Ontbo « it’s Ok Not to Be Ok », en référence au slogan de la santé mentale.

Athénaïs OslatiFondatrice de Ontbo

Ontbo : la première IA empathique

Ontbo, c’est la toute première IA empathique et éthique. Sa mission ? Détecter la donnée émotionnelle via l’intelligence artificielle pour proposer aux utilisateurs des expériences personnalisées, en temps réel. Comment ça fonctionne ? Athénaïs nous explique.

Cette technologie de pointe permet de détecter des états émotionnels et psycho-cognitifs, c'est-à-dire des traits de personnalité, des réactions, des comportements, grâce à différents canaux : la détection faciale, audio ou encore l’analyse de texte. Par exemple, on peut utiliser avec au préalable l’accord du client/utilisateur, la caméra de l’ordinateur, un microphone pour détecter l'intonation de la voix, mais également le contenu verbal ou écrit (le langage naturel). Nous le faisons également au travers d'une série de biocapteurs pour des cas d’utilisation spécifiques. Ces biocapteurs permettent de mesurer l'activité cérébrale, le rythme cardiaque, la sudation… et toutes ces données nous renseignent sur l’état psycho-cognitif pour nous aider ainsi à mieux comprendre les besoins réels et particuliers des usagers.

Athénaïs OslatiFondatrice de Ontbo

En mars 2024, Athénaïs Oslati et Ontbo figurent sur la liste des 30 under 30 de Forbes, dans la catégorie « Tech ».

Ontbo dans 5 ans : une vision d’avenir

Exclusivement orienté BtoB, nous espérons poursuivre notre développement et collaborer avec des partenaires clés qui souhaitent proposer à leurs utilisateurs/clients des expériences hyper-personnalisées (en ligne ou en boutique). Nous ambitionnons de mettre en place des partenariats techniques, technologiques et commerciaux pour les cinq prochaines années. L'objectif est que notre technologie soit intégrée dans les usages quotidien de la technologie et que les grands groupes choisissent de replacer l’humain et non la data de masse (souvent générique et inexploitée) au cœur de leur stratégie.

Athénaïs OslatiFondatrice de Ontbo

Un mot sur le village ?

J’ai découvert Le Village grâce au Crédit Agricole Nord de France. Il est intéressant de voir comment une banque accompagne la création et le développement de start-up, ce soutien est précieux parce que je suis convaincue que notre région joue un rôle majeur dans le développement de nouvelles technologies, sur le plan national. À cette occasion, j’ai rencontré de nombreuses et nombreux porteurs de projets, mais également d’acteurs de l'écosystème dans lequel Le Village évolue. C’est une vraie valeur ajoutée pour notre développement commercial.

Athénaïs OslatiFondatrice de Ontbo