Identifier une problématique, trouver les bonnes solutions pour y répondre et se confronter ensuite à celles des autres. Fonder une start-up…
A l’occasion de la journée internationale des start-up le 11 mars dernier, nous sommes allés à la rencontre de 4 entrepreneurs accélérés au Village by CA Nord de France. Ils nous partagent les moments de vie qui les ont conduits à l’entrepreneuriat.
Edita, Fondatrice d’Alvie ✍🏻
Mon parcours est assez atypique, j’ai fait mes études dans 3 pays différents : la République Tchèque, la Belgique et la France. Dans ces 3 pays, j’ai eu la chance d’étudier l’économie, les statistiques et la politique Européenne. J’ai ensuite rejoint l’entreprise Metron où j’ai été Directrice marketing. Puis j’ai fondé 2 autres start-up avant de créer Alvie !
Comment l’idée d’Alvie t’es-t-elle venue ?
Je suis issue d’une famille agricole tchécoslovaque. Mes 2 grands-pères étaient tous deux agriculteurs, mais ils ont dû céder leurs terres pendant l’ancien régime communiste de la Tchécoslovaquie.
Je me suis assez naturellement tournée vers l’entrepreneuriat et j’ai souhaité développer un produit répondant à une problématique du monde agricole. De là est né Alvie ! Nos solutions permettent d’optimiser la pulvérisation des traitements phytosanitaires pour maximiser leur efficacité.
Cette solution, co-crée avec Nadir, est à l’écoute des enjeux et des problèmes actuels des agriculteurs. C’est aussi et surtout un produit créé par les agriculteurs, pour les agriculteurs. Etre en contact direct avec le monde agricole me tenait à coeur, car je ressentais le besoin de me reconnecter à mes racines.
Romain, Cofondateur de Charlie Solutions ✍🏻
J’ai suivi des études d’ingénieur généraliste qui m’ont permis d’acquérir un panel varié de connaissances. 3 ans à l’ITEEM, puis 2 ans à Skema Business school.
Avec Basile, le cofondateur de Charlie solutions, nous nous sommes connus sur les bancs de l’école.
D’ou t’es venue l’idée de créer Charlie Solutions ?
Dans le cadre de ma dernière année de spécialisation entrepreneuriat à Skema, avec Basile, le co-fondateur, nous avons dû imaginer un projet qui ne devait rester qu’une étude de cas. Finalement, un projet réel à vu le jour ! Avec un problème à résoudre qui continue encore aujourd’hui de nous surprendre.
La problématique est venue à moi quand mon frère, qui travaille dans le BTP, ne trouvait pas de solution pour gérer son parc matériel. C’est pour cela qu’avec Basile nous avons commencé à réfléchir à une solution début 2019. Puis, on a développé notre produit pendant 1 an et demi, jusqu’à sa commercialisation en Juillet 2021.
Depuis, nous avons la chance de travailler avec plusieurs grands groupes comme Vinci construction, Iléo, ETF…
Henri Desesquelles, Osiris ✍🏻
J’ai suivi des études d’ingénieur généraliste qui m’ont permis d’acquérir un panel varié de connaissances. 3 ans à l’ITEEM, puis 2 ans à Skema Business school.
Avec Basile, le cofondateur de Charlie solutions, nous nous sommes connus sur les bancs de l’école.
Comment t’en venue l’idée de créer Osiris ?
Je suis fils et frère d’agriculteurs producteurs de pommes de terre. Depuis tout jeune, j’ai toujours aidé ma famille sur l’exploitation.
En travaillant à leurs cotés, j’entendais régulièrement mon frère dire qu’il passait beaucoup trop de temps à gérer l’irrigation de son champ.
Avec l’inspiration d’une mère chef d’entreprise et un double diplôme d’école de commerce en poche, je me suis lancé dans l’entrepreneuriat. J’avais en tête de trouver une solution qui aide les agriculteurs à optimiser l’irrigation, l’apport en eau et la collecte de données.
Je suis ensuite parti à la recherche d’associés sur Linkedin pour faire grandir l’idée. Sans eux, je serais peut-être encore au fond de mon garage (rires).
Aujourd’hui, nous avons testé notre solution sur l’exploitation de mon père et de mon frère, dans une phase de développement R&D. Nous avons actuellement 1 autre robot en fonctionnement, et 2 autres en construction. Notre projet suscite déjà beaucoup d’intérêt auprès des agriculteurs. Nous avons la chance que notre start-up évolue rapidement, ce qui va permettre à beaucoup d’agriculteurs de gagner du temps et de l’argent sur leur exploitation.
Thomas, Donnez.org ✍🏻
J’ai un bac +4 en informatique. Pour résoudre les problèmes, la pratique m’a toujours plus passionné que la théorie.
Par la suite j’ai monté 2 entreprises : une associative et une autre dans le monde de la blockchain. Avant de créer Donnez.org.
Quelle est l’histoire de ta start-up ?
Après les 2 boites que j’ai créées, j’ai rejoint la société Décathlon. Là-bas, j’ai été frappé par une triste réalité : les invendus ne sont pas donnés mais jetés, par manque de temps.
Nous avons donc eu l’idée avec Guillaume, un ami d’enfance, de créer un intermédiaire entre les entreprises qui souhaitent donner leurs invendus et les associations qui les récupèrent. L’objectif est de centraliser sur une plateforme les points de collectes des groupes afin de permettre aux associations de récupérer le matériel.
On a ensuite monté un POC et gagné plusieurs clients tels que Norauto ou Décathlon…
De belles histoires que nous sommes fiers de participer à faire grandir !